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Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) représentent un dispositif clé de la politique énergétique française visant à encourager les travaux de rénovation énergétique. En 2024, les primes CEE continuent de jouer un rôle prépondérant en aidant les particuliers, les entreprises et les collectivités à financer leurs projets de rénovation énergétique. Ces aides financières, essentielles pour la transition vers une économie plus verte, varient en fonction de plusieurs critères. Découvrez ici une étude des primes CEE en 2024 et les facteurs qui influencent leur valeur.
Facteurs influençant le montant des primes CEE
Le montant des primes CEE en 2024 dépend de plusieurs facteurs déterminants. Tout d’abord, la nature des travaux réalisés joue un rôle important. Les travaux visant à améliorer les performances énergétiques sont particulièrement encouragés et peuvent bénéficier de primes substantielles. Il s’agit des travaux comme l’isolation des combles ou des murs, ainsi que l’installation de chaudières à haute performance énergétique ou de systèmes de chauffage utilisant des énergies renouvelables.
Ensuite, la zone climatique dans laquelle se trouve le logement ou le bâtiment influence également le montant de la prime CEE. Les régions aux climats plus rigoureux peuvent recevoir des primes plus élevées pour les mêmes travaux que les régions au climat plus clément.
Enfin, le profil du demandeur est aussi pris en compte lors de l’évaluation de la prime CEE. En effet, les ménages à revenus modestes ou très modestes peuvent bénéficier de primes CEE majorées, permettant une prise en charge plus importante des coûts des travaux de rénovation énergétique.
Évolution des montants en 2024
En 2024, les montants des primes CEE continuent d’évoluer pour s’adapter aux besoins croissants en matière de transition énergétique. Plusieurs avancées significatives sont attendues. Parmi celles-ci, on note l’augmentation des aides pour l’installation de pompes à chaleur (PAC) air/eau et géothermiques, qui passeront de 1 000 € à 2 000 € pour les ménages aux revenus modestes et très modestes.
Un autre aspect important est le renforcement des aides permettant de sortir du statut de passoire énergétique. Ainsi, les taux de financement seront majorés de 10 % pour les logements considérés comme des passoires thermiques qui atteignent au moins l’étiquette D du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) après travaux. Enfin, une refonte du DPE est prévue pour les copropriétés et les petites surfaces, afin de mieux prendre en compte leurs spécificités.