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Le syndicat des propriétaires est tenu de garantir la sécurité de leurs ascenseurs en faisant appel à un professionnel. Cette mention est exigée par la loi. Elle implique la nécessité d’engager une entreprise de maintenance professionnelle. Quel type de contrat choisir ? Comment déjouer les pièges ? Focus sur quelques conseils pratiques.
Deux types de prestations
Les prestations proposées par les entreprises de maintenance sont divisées en deux grandes catégories.
Le contrat standard est le plus sollicité. Ce qui explique son appellation. Dans ce cas, la société prend en charge les dépannages 7/7j et les entretiens systématiques. Le coût du service dépend de la fréquence des entretiens. Il faut toutefois au moins une dizaine de visites par an pour s’assurer de la sécurité de la structure.
Ce type de prestation n’est pas recommandé pour les ascenseurs âgés. Il est également important de savoir que les appareils neufs sont garantis 2 ans. Durant cette période, le vendeur prend en charge gratuitement les entretiens et les réparations.
Le deuxième type de contrat est le modèle étendu. Il est plus onéreux puisqu’en plus de l’entretien régulier et du dépannage rapide, la société s’occupe du remplacement de certaines pièces défectueuses. Cette option est intéressante pour les immeubles dont les infrastructures sont installées depuis plus de 20 ans. Ces pièces remplacées sont toujours garanties par la société. Aussi, elle juge librement des catégories qu’elle pourra prendre en charge en fonction de l’âge et du modèle de l’ascenseur.
Passer par la négociation
Le tarif d’un contrat maintenance ascenseur est négociable. Toutefois, il est préférable de ne pas discuter le prix, mais les modalités de l’engagement. Ce qui assure un suivi régulier de la structure. Il est à noter que pour un équipement récent, 9 visites par an sont amplement suffisantes. En revanche, lorsque l’ascenseur est âgé et que ses usagers sont assez nombreux, il est préférable de prévoir au moins un entretien par mois. Pour obtenir une prestation intéressante, il suffit de faire appel à une entreprise spécialisée dans les appels d’offres pour copropriété. Elle se chargera de trouver la société idéale en jouant sur la concurrence.
Économiser sur le long terme
Lorsque le comité décide de faire confiance à un prestataire sans passer dans un bureau d’études spécialisé dans les contrats de copropriété, il est important de vérifier le sérieux de l’entreprise. Dans ce cas, il est indispensable d’enquêter auprès des autres immeubles avant de se lancer dans la signature de l’arrangement. Sinon, il est toujours possible d’insérer une close dans le contrat pour fixer les indemnités dans le cas où les engagements ne sont pas respectés. Cette notion est désormais tendance auprès des syndicats.
Pour limiter les coûts au maximum et profiter d’une intervention rapide, il est recommandé d’opter pour un kit alarme classique proposé par l’ascensoriste. Contrairement au Kit GSM, ce concept offre une économie de 40 %. À titre indicatif, l’abonnement chez un opérateur téléphone coûte en moyenne 240 euros par an. Chez l’ascensoriste, il est possible de profiter de l’alarme pour 12 euros par mois soit environ 144 euros par an